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Né en 1959, autodidacte s’intéressant avec la même ferveur athée aux sciences inhumaines et aux sciences inexactes, il s’est commis dans une foultitude d’impasses professionnelles, de l’animation socioculturelle au marketing, en passant par la Lorraine avec ses sabots, avant de renoncer à ne pas écrire. Joueur fou, archer dangereux, pongiste incurable, arpenteur inlassable des régions vinicoles, il a un penchant marqué pour le cri des pneus dans la montagne et cultive la joie de vivre, avec sa femme, Monsieur Chat et bonheur, dans une ancienne ferme en bordure du Dauphiné et du Lyonnais. (Ayerdhal). Il écrit son premier roman " la bohême et l'ivraie " en 1990 paru chez Fleuve Noir en 4 volumes puis réédité en un volume en 2000. Petit il baigne dans la science-fiction grâce à la bibliothèque de son père. Influencé par Frank Herbert, l'un de ses auteurs favori, son œuvre n'en est pas moins originale. Il peut être considéré comme l'un des chefs de file de la science fiction française. Grâce à ses romans mais aussi avec " Genèses ", une anthologie d'auteurs français commandée par J'ai Lu il a su renouveler le genre et relancer l'intérêt du public pour la SF française. Il a reçu plusieurs prix : Le Grand prix de l'Imaginaire en 1993 pour " Demain, une oasis ", le prix Ozone en 1997 pour " Parleur, ou les chroniques d'un rêve enclavé ", le prix Tour Eiffel en 1999 et le prix Ozone en 2000 pour son roman " Etoiles Mourantes " écrit en collaboration avec JC Dunyach, une expérience qu'il a particulièrement apprécié et qu'il souhaite renouveler avec Dunyach mais aussi avec d'autres auteurs. Le Grand Prix de l'Imaginaire en 2005 et le Prix Michel Lebrun du polar en 2004 pour son dernier roman " Transparence " Il nous prépare de nouvelles aventures que nous attendons avec impatience. Ayerdhal est aussi un auteur engagé et/ou révolté qui s'intéresse à ses contemporains. Bref après l'avoir rencontré au salon du livre 2005 à Paris je peux dire que c'est un être humain et je le remercie pour son accueil sympathique, chaleureux et son humour. Demain, une oasis est un cri de rage face à l’injustice d’un monde à deux vitesses avec d’un côté les riches nations qui se lancent à la conquête de l’univers et de l’autre les nations oubliées dévastées par les épidémies et les famines. Un fonctionnaire de l'Agence Spatiale Européenne est enlevé à Genève à la sortie de son bureau. Il se réveille sur le continent africain où la soudure, une succession d’années de sécheresse, affame le pays. Les épidémies déciment les populations dans la plus grande indifférence. Les riches pays industrialisés obnubilés par leur conquête de l’espace en ont oublié le reste de la planète et surtout les pays du tiers monde qui luttent pour survivre. Rebaptisé l’Interne, il se retrouve donc au milieu du désert à soigner, vacciner les survivants à la famine et aux maladies qui s’entassent dans des camps de fortune. Confronté à la réalité de la misère du tiers-monde, l’Interne va tenter de comprendre les idéaux de ses ravisseurs. Le terrorisme humanitaire peut-il se justifier ? Est-il moral de kidnapper des gens et de les faire travailler de force même si c’est une question de vie ou de mort ? L’Afrique rêve d’un autre futur. Saura-t-elle le réaliser ? Un roman engagé, enragé qui vous donnera matière à réflexions. Bon voyage Merci à Karine pour ce livre du mois |
